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MEMO/08/467 Bruxelles, le 2 juillet 2008 La réalité sociale dans 20 ans : les attentes des EuropéensUne enquête Eurobaromètre réalisée en avril dernier révèle la façon dont les Européens imaginent la réalité sociale dans 20 ans. Cette enquête se penche sur leurs attentes : de manière générale, leurs conditions de vie vont-elles s’améliorer ou se dégrader ? Selon eux, comment la situation sociale évoluera-t-elle au cours de cette période ? Comment la société devrait-elle faire face aux défis de l'avenir ? Les Européens envisagent-ils avec optimisme leur vie dans 20 ans?
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[ Les tableaux et graphiques sont disponibles en formats PDF et Word Processed ] Quelles sont les améliorations escomptées dans le domaine social? Le principe de la prolongation de la vie active semble largement accepté par la population puisque 80 % des citoyens de l’Union européenne pensent que, dans deux décennies, les gens travailleront plus longtemps. Des améliorations sont également attendues, notamment une société qui serait plus égalitaire sur le plan de la répartition des tâches entre les sexes dans la vie privée et la vie professionnelle, et qui offrirait de meilleures chances à chacun. En effet,
Et quels seront les principaux défis? Dans l’ensemble néanmoins, les citoyens considèrent que le tissu social sera mis à mal dans de nombreux domaines:
Parmi les personnes ayant participé à l'enquête, les Allemands sont les plus enclins (90%) à penser que l'écart entre les riches et les pauvres s'accentuera - les Estoniens (54 %) et les Maltais (53 %) étant les moins disposés à penser de la sorte. Les citoyens grecs ont plus tendance à penser que les rémunérations baisseront sous l’effet de la concurrence des pays émergents (77 %), tandis que les Lituaniens sont les moins portés à partager une telle opinion (30 %).
Quelle serait la réponse politique à apporter?
La crainte d’un appauvrissement à long terme de pans entiers de la société semble être profondément ancrée, car près de la moitié des citoyens européens (44 %) se déclare tout à fait d'accord pour qu'à l’avenir, des politiques réduisent les inégalités financières.
Par ailleurs,
4 personnes sur 10 estiment que « nous devrions tous accepter de payer plus d'impôts afin de disposer de meilleurs services publics et infrastructures et afin d’aider les gens dans le besoin». Dans quasiment tous les États membres, plus de 8 personnes sur 10 sont d’avis que les responsables politiques doivent agir pour protéger l’environnement, aider davantage ceux qui consacrent du temps à la défense des causes sociales et prévenir le fossé croissant qui sépare les riches des pauvres. En ce qui concerne l’augmentation des impôts, le tableau est moins clair: les citoyens danois sont les plus enclins à accepter une hausse des impôts pour financer une amélioration des infrastructures (62 %), les Slovaques étant les moins disposés à s’engager dans ce sens (22 %). Plus de la moitié des citoyens allemands (56 %) et près d’un Autrichien sur deux (46 %) sont favorables à un accroissement de la pression fiscale sur les personnes sans enfant pour aider celles devant élever une famille - cette proportion étant de une ou deux personnes sur dix en Suède (14 %), au Danemark (15 %) et au Royaume-Uni (16 %). IP/08/1070: La Commission propose un agenda social renouvelé pour donner aux citoyens les outils et l'aide dont ils ont besoin dans l'Europe du XXIe siècle Pour de plus amples informations, voir: http://ec.europa.eu/public_opinion/index_fr.htm http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=89&newsId=367&furtherNews=yes |
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