EUR-Lex Access to European Union law

Back to EUR-Lex homepage

This document is an excerpt from the EUR-Lex website

Processus ASEM - Sommet de Copenhague: force et unité dans la diversité

Lors du troisième sommet ASEM à Séoul, les partenaires avaient demandé d'assurer l'intensification du processus, qui devrait en même temps devenir plus interactif et plus informel. Dans ce but, la Commission propose, en vue du sommet de Copenhague, une série de démarches dans les domaines politique; de l'immigration; économique, commercial et social; des finances; de l'environnement et des relations entre les peuples.

ACTE

Document de travail de la Commission, du 23 juillet 2002, quatrième sommet Asie-Europe - Copenhague - 22-24 septembre 2002 (ASEM 4): force et unité dans la diversité [SEC(2002) 874 final - Non publié au Journal officiel].

SYNTHÈSE

Pour le sommet de Copenhague, la Commission a préparé un document de travail qui a pour but d'intensifier le processus ASEM. Il note le renforcement du processus ASEM avec l'organisation de deux réunions ad hoc des ministres de l'environnement et des ministres chargés de la gestion des flux migratoires. Il se félicite en outre de l'entente trouvée sur des nombreuses questions concernant la protection de l'environnement.

Parallèlement, il signale les principaux événements internationaux qui peuvent influencer le processus:

  • l'attaque terroriste du 11 septembre 2001. D'un point de vue politique, tous les partenaires de l'ASEM croient à la nécessité de lutter contre le terrorisme international;
  • l'euro. Il constitue un avantage considérable pour les pays tiers dans la mesure où il simplifie les relations commerciales et d'investissement entre la zone euro et ses partenaires commerciaux;
  • le sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg et le protocole de Kyoto. Les membres asiatiques de l'ASEM reconnaissent de plus en plus que la protection de l'environnement doit faire partie intégrante des politiques de développement économique et que les mesures de prévention sont plus efficaces et moins coûteuses que la réparation;
  • le nouveau cycle de négociations de l'Organisation mondiale de commerce (OMC), baptisé plan d'action de Doha pour le développement. Sept des dix partenaires de l'ASEM sont des pays en voie de développement et le nouvel agenda reflète leurs intérêts;
  • l'entrée en vigueur en 2002 de l'accord de libre échange de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ANASE) pour la Thaïlande, le Singapour, la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines et le Brunei. Ceci crée une zone de libre-échange avec des tarifs à l'importation entre 0 et 5% pour presque la totalité des échanges intérieurs de marchandises et situe le taux moyen du tarif préférentiel effectif commun à 3,57%.

Comme préparation pour le sommet de Copenhague, le document propose différents objectifs. Pour les questions politiques:

  • une discussion approfondie sur le terrorisme international;
  • l'encouragement d'une coopération visant à renforcer la sécurité, notamment dans le domaine de l'aviation civile et du transport maritime;
  • une intensification des consultations informelles et ad hoc;
  • une réflexion concernant la gestion et l'organisation du processus face à l'élargissement de l'ASEM.

Dans le domaine de l'immigration, le document propose:

  • d'intensifier la coopération, suivant l'engagement confirmé dans la déclaration de Lanzarote;
  • de s'attacher plus particulièrement aux groupes de femmes et d'enfants les plus vulnérables;
  • de mettre en œuvre d'autres initiatives, comme la lutte contre le trafic d'êtres humains et le terrorisme.

À propos des questions économiques, commerciales et sociales, il est conseillé:

  • d'adresser un signal politique fort pour expliquer que les conséquences du 11 septembre sont passagères et surmontables;
  • de confirmer que les questions sociales et de l'emploi font partie intégrante du programme de travail de l'ASEM dans son pilier économique;
  • de renforcer les efforts pour une amélioration de l'accès au marché et les conditions d'investissement en Asie et en Europe;
  • de renforcer la collaboration des partenaires ASEM dans le cadre de l'OMC;
  • de renforcer l'efficacité des instruments avec la définition des priorités-clés ;
  • de faciliter les échanges au moyen d'un site internet;
  • d'encourager un engagement plus actif des opérateurs économiques grâce à un processus continu d'information dans les deux sens;
  • d'appuyer le développement du réseau d'information transeurasien.

Concernant les finances, il est recommandé:

  • un renforcement du dialogue sur la politique économique et financière accompagné des politiques de réforme dans les secteurs financier et des entreprises;
  • l'élaboration, en plus du programme de libéralisation des échanges, de plans d'actions communs dans les secteurs financier et de mouvement des capitaux.

Pour l'environnement il est préconisé:

  • d'examiner les résultats du Sommet de Johannesburg pour contribuer à leur mise en œuvre et à leur cohérence;
  • de renforcer les engagements souscrits pour la ratification et l'entrée en vigueur rapide de certains accords multilatéraux (Kyoto, biosécurité, polluants organiques persistants…);
  • de souligner l'importance des questions environnementales au sein du dialogue politique et de développer des synergies entre les deux.

À propos des relations entre les peuples:

  • procéder à un échange de vues pour le développement des ressources humaines, les échanges éducatifs et le concept d'apprentissage tout au long de la vie;
  • encourager la participation des populations et de la société civile au processus ASEM; pour ce faire, les ministres des affaires étrangères devraient être chargés de préparer une proposition;
  • inviter les parlementaires de tous les partenaires ASEM à se rencontrer régulièrement.

La maturité du processus est mise en évidence et la Commission fait remarquer qu'il ne s'agit pas seulement d'un « atelier de discussion », mais d'un processus concret permettant de jeter les bases d'actions communes en faveur de ses peuples. Ainsi, la fixation d'objectifs et de calendriers pour transformer les idées en actions est conseillée. En outre, la Commission fait appel au besoin de renforcer la connaissance de l'Asie en Europe et vice versa.

ACTES LIÉS

ASEM 4 - Quatrième sommet Asie - Europe, Copenhague, 22-24 septembre 2002 [EN ].

Dernière modification le: 16.05.2007

Top